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    QGROUPE POUR UNE AGGLO CRÉATIVE ET SOLIDAIRE
uel territoire en 2030 ? Quelle armature urbaine et économique ? Quels équilibres sociaux et générationnels ? Quelles exigences environnementales ? Nous devons y apporter des réponses claires dans le cadre de l’élaboration des docu- ments d’aménagement qui viendront traduire en principes d’organisation et en règles précises les ambitions de notre
projet de territoire.
Le Programme Local de l'Habitat (PLH), le Plan de Déplacements Urbains (PDU) et le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) déclineront ainsi le cadre qui sera fixé par le futur Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) complété sur son volet économique par un Document d'Aménagement Artisanal et Commercial (DAAC). Derrière ces sigles, ce n’est rien de moins que notre avenir commun qui est en jeu.
Prenons pour exemple l'habitat. Sur notre territoire, les disparités sociales, déjà très marquées, entre ceux qui résident sur le littoral, en plein centre-ville, dans les quartiers ou à la campagne, tendent à s’accroître, compromettant l’idée même de mixité. Faut-il s’y résigner ou se donner les moyens de la justice et de l’équité ?
Pour notre part, nous pensons que ce territoire doit avoir plus de cohérence et plus cohésion au service de l’intérêt général. Cohérence avec une vision intégrée (emploi, habitat, déplacements, environnement...) et à long terme de notre développement. Cohésion avec des services et des équipements publics accessibles à tous et à l'usage de tous, quels que soient son âge, ses revenus ou son lieu d'habitation. C’est une responsabilité collective qui nécessite la concertation et appelle la participation du plus grand nombre : n’hésitez donc à prendre la parole et à nous faire part de vos attentes et de vos propositions.
Pour les 17 élu-e-s du groupe
Anne Gallo, Marylène Conan, Luc Foucault, Loïc Le Trionnaire, Jean-Pierre Rivoal, Simon Uzenat Contact : agglocreativeetsolidaire@gmail.com
LGROUPE VANNES GOLFE DU MORBIHAN AMBITIONS
a fusion imposée par l’État est effective depuis le 1er janvier 2017. Elle a été encouragée afin de réaliser de vrais projets structurants et des économies d’échelle par la mutualisation des moyens.
Le constat est que GMVA ne répond ni à l’un ni à l’autre de ces deux objectifs.
Si 2016 fut consacrée à la fusion, on pouvait attendre dès 2017 et surtout 2018, des projets et des réalisations. Rien de tout cela.
Par exemple, dans l’enjeu essentiel qu’est la mobilité, le démarrage du pôle d’échange multimodal (PEM), dont la compé- tence est communautaire, n’est même pas programmé. GMVA est à la traîne par rapport à la plupart des agglomérations, dont le PEM est déjà achevé. Les concitoyens de notre territoire, à juste titre, s’impatientent.
En revanche, et en contradiction avec le principe de subsidiarité, GMVA montre en permanence des velléités à vouloir s’attribuer des missions, actuellement remplies avec efficacité par d’autres structures.
De plus, pour 2018, la recherche d’économies est loin d’être à l’ordre du jour : par rapport à 2017, + 11 % en charges de personnel et + 32 % en frais généraux !
Le budget principal 2018 est consacré à 80 % aux dépenses réelles de fonctionnement. Les dépenses d’équipement propres à GMVA ne s’élèvent qu’à 9 millions d’euros. En effet, 6 millions d’euros sont des fonds de concours aux com- munes, qui réellement font les investissements.
Notre groupe continuera dans toutes ses propositions et ses prises de position, à rappeler à GMVA, l’urgente nécessité à maîtriser ses dépenses d’exploitation et à mettre en place une politique efficace d’investissements, à la hauteur de ce qui correspond à un aménagement harmonieux du territoire de notre intercommunalité.
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360 I N°4 I JUIL. AOÛT. SEPT. 2018















































































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